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Les abeilles

Revenir à : Faune et Flore

L’année 2016 est une année catastrophique pour les apiculteurs.

La mortalité des abeilles est due aux polluants toxiques, aux pesticides et aux fongicides.

Le second fléau des abeilles : le frelon asiatique. Il faut le piéger !  Le piégeage de printemps est le plus important parce qu’il vise la capture des fondatrices.

Le thorax des abeilles, riche en protéines, est l’une des ressources principales pour nourrir les larves de frelon.

En plus d’attaquer les abeilles, le frelon attaque aussi nos insectes autochtones comme les coccinelles, les guêpes et les mouches.

Le frelon asiatique est également un danger  pour l’homme.

On compte une dizaine de décès en 2016 en France suite à une piqûre. Mettez des pièges dans vos jardins et signalez la quantité de vos captures à la mairie. Fabriquez vos pièges. Il y a plein de tutoriels sur Internet pour vous aider.

En France, depuis une trentaine d’années, les populations d’abeilles diminuent. Ce phénomène touche d’autres pays d’Europe, l’Amérique du Nord et l’Asie. Cette surmortalité alarmante s’est accélérée depuis le milieu des années 1990, des ruchers entiers ont été dévastés en quelques années.

Des intoxications massives et brutales, dues à certains produits chimiques.

L’agriculture intensive a généralisé les engrais et les substances phytosanitaires (fongicides, insecticides, herbicides).
Pour préserver les abeilles, l’utilisation de ces produits pendant la floraison des grandes cultures a été interdite dans les années 70. Mais, en 1995, apparaissent les insecticides systémiques neurotoxiques, qui se diffusent dans toute la plante au fur et mesure de sa croissance, y compris dans les fleurs que butinent les abeilles. Confrontées à des résidus même infinitésimaux, celles-ci sont désorientées, se refroidissent et ne retrouvent plus leurs ruches. Leur système immunitaire étant affaibli, elles peuvent aussi développer des maladies neurodégénératives qui entraînent la mort en quelques jours.

En 1999 puis en 2004, grâce à l’action de l’UNAF et des apiculteurs, les pouvoirs publics reconnaissent la toxicité de deux molécules et suspendent la commercialisation du Gaucho® sur tournesol et maïs et du Régent® sur toutes les cultures.
Le problème n’est pas résolu pour autant car de nouveaux produits similaires prennent le relais.

Des maladies contagieuses et des parasites, qui se propagent rapidement.

Comme tous les êtres vivants, les abeilles peuvent être victimes de maladies plus ou moins graves, comme les loques, qui s’attaquent au couvain.

Depuis trente ans, les apiculteurs constatent une recrudescence de ces maladies qu’ils ont de plus en plus de mal à soigner, même lorsqu’il existe des traitements adaptés.

Le varroa : un véritable vampire des ruchers.

Le varroa est un acarien visible à l’oeil nu, qui est passé de l’abeille d’Asie, Apis Cerena à notre abeille européenne Apis Mellifera au début des années 1980. Depuis, ce parasite a gagné la totalité des départements français et il provoque des dommages considérables dans les ruchers qu’il infeste. Il s’attaque aux ouvrières et bourdons adultes, mais également aux larves. La femelle varroa, très prolifique, pond ses œufs dans les cellules de couvain, ainsi les jeunes parasitent les larves pour se développer à leurs dépens.