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Parcs et jardins

Découvrez les parcs et jardins de Baud

Jardin de la Vénus de Quinipily

Description

Les jardins de la Vénus ont été créés pour mettre en valeur « la statue », monument historique classé. C’est un jardin romantique avec des centaines d’espèces de fleurs vivace et annuelles.

Cette étrange statue haute de 2.20 mètres trône sur un piédestal au-dessus d’une fontaine.

C’est un jardin en terrasses de style anglais, fait d’arbustes, de bruyères, de vivaces ou les simples fleurs des champs côtoient les roses anciennes.

C’est un jardin où il est agréable de se promener car tout y est calme et sérénité.

Infos pratiques

Ouvert toute l’année sauf janvier et février.

Du 1er mai au 1 novembre : de 10h00 à 19h00.

De novembre à mai : de 11h00 à 17h00

Visites : 

  • Visites libres.
  • Visites guidées sur rendez-vous.
  • Accès aux personnes à mobilité réduite.

Tarifs : 

  • Adultes : 3.00€
  • Gratuit jusqu’à 12 ans
  • Tarif réduit pour groupe ( de + de 20 personnes)

 

Le vénus de Quinipily

La Vénus de Quinipily est une statue antique aux origines païennes incertaines. Elle est située dans les ruines du château de Quinipily, à environ 1.5km au sud-est de Baud, en direction de Hennebont, dans le Morbihan, en Bretagne.

Histoire

Elle est nommée Ar groareg Houarn, traduit du breton en la Dame de fer, dans un guide touristique anglais.

Statue primitivement édifiée à Castennec, près de Saint-Nicolas-des-Eaux, sur le commune de Bieuzy-les-Eaux, à une quinzaine de kilomètres plus  au nord. Un manuscrit (bibliothèque Nationale de Paris) de 1668, écrit par un moine de Saint-Gildas de Rhuys, la mentionne : « Proche du timbre, il y avait, sur une petit butte élevée, une statue de pierre de grain, qui représentait une femme debout, toute nue, haute de sept pieds, qui était certainement l’idole de la Déesse Vénus. Cette figure était plantée là, de temps immémorial, et la populace l’appelait communément la Vieille de la Couart, ou Couarde, et y avait duré jusqu’en 1660. »

En 1661, objet d’un culte païen, elle est jetée dans le Blavet, à la demande de l’évêque de Vannes, Charles de Rosmadec.

En 1664, elle est sortie de la rivière, par les gens du pays.

En 1670, elle est mutilée, puis jetée à nouveau dans la rivière.

En 1695, elle en est retirée par Pierre de Lannion, seigneur de Quinipily, qui entre, d’ailleurs, à ce sujet, en conflit avec le duc de Rohan, et la fait transporter dans son château de Baud.

Cependant, la statue mutilée ne peut être décemment présentée. Ainsi on peut affirmer que cette oeuvre, aux origines qualifiées d’incertaines (idole romaine, étrusque ou égyptienne : les instructions sur son socle la présentent comme Vénus victorieuse), serait une statue moderne, sculptée au début du XVIIe siècle, sur ordre du comte de Lannion, à l’image des cariatides qui ornaient la façade de son château e Quinipily (aujourd’hui détruit), pour remplacer une statue antique trop dégradée.

Un autre manuscrit, en possession d’un notaire de Baud, en 1840, disparu depuis, en disait « Dans la paroisse de Bieuzy, il y a une petite montagne qui est presque entourée de la rivière de Blavet. Il y avait, sur cette montagne, une statue antique, grossièrement taillée, qui représentait une grosse femme d’environ sept pieds de hauteur. Le vulgaire l’appelait, en breton, Groa Hoart, qui veut dire, en français « la vieille gardienne ». Il y avait auprès de cette statue une fort belle pierre, ou bassin qui peut contenir près de deux pipes d’eau …/… Les filles qui avaient envie de se marier faisaient aussi leurs offrandes d’une manière indécente, pour obtenir leurs souhait »

Sa vénération poussait des couples à faire l’amour à ses pieds car elle était réputée apportant fertilité.

Prosper Mérimée à l’époque inspecteur des monuments historiques, s’est rendu à Baud et aurait pu s’en inspirer, entre autres, pour écrire sa nouvelle La Vénus d’Ille.

La vénus est classé au titre des monuments historiques, depuis le 18 novembre 1943.

Description

Détail de la statue

C’est un monument de 2.20m de haut, posée sur le linteau d’une fontaine en granit. La sculpture représente une Vénus ou une Isis antique, nue, debout, croisant les bras sous la poitrine, serrant une longue écharpe qui lui cache le mont de Vénus.

Cette écharpe rappelle l’Isis égyptienne. L’on évoque le fait qu’elle aurait été rapportée d’Orient par des soldats romains, mais Sylvie Caroff, égyptologue et professeur d’histoire, émet l’hypothèse que ce ne serait qu’une copie datant du XVIIe siècle, qu’elle ne serait donc pas d’époque gallo-romaine.

Sur le bandeau qui retient sa coiffure, on peut lire TIT ou LIT.

Elle orne une fontaine monumentale, qui ressemble à une cheminée, ouverte sur le devant et les côtés, portant, gravé sur les quatre faces, le texte suivant :

« Érigée à Vénus par Caïus Julius Cesar

Vénus, oracle des Armoricains, Jules César étant chef, Caius Claudius Marcellus et Lucius Cornelius Lentulus consuls, l’an de Rome 705.

Soit six ans avant Jésus Christ. César après avoir soumis toute la Gaule et pris le titre de dictateur, après avoir passé dans la Bretagne, non seulement se couronna lui-même par ses victoires, mais couronna sa patrie avec lui. Pierre, comte de Lannion, ayant arraché à la superstition cette divinité païenne, vénérée jusque là par les peuples, ordonna qu’elle fut placée en ce lieu. L’an du seigneur 1696. »

Dans le parc du château, dont l’eau coulait dans une auge en granite monolithique d’environ 3 500 litres (2.10m de long, 1.80m de large, 1.10m de haut), à la paroi avant très fine, provenant, elle aussi, de Castennec. De par sa forme, il est possible que cette auge ait probablement été l’ancienne niche dans laquelle était présentée primitivement la statue.

Le prieuré

Cette allée couverte datant du troisième millénaire avant Jésus Christ se situe dans le village du même nom au sud de la commune de Baud près de Rimaison. Elle mesure 11m de long sur 1.60m de large. Découverte en 1969 elle fut classé monument historique en 1971. Ce monument est la preuve qu’une communauté s’est installée dans les environs à l’époque du Néolithique et qu’elle a enterré ses morts dans cette structure en granite de taille très respectable.

Les jardins de Kéroguic

Situé dans un cadre naturel valloné, à proximité de la Vallée du Blavet et de la forêt de Camors, dans un fond de vallée de 2 hectars s’épanouissent 500 rosiers de 120 variétés différents : anciens, arbustifs, grimpants, lianes.

Un espace aquatique avec nénuphars et carpes Koïs, agrémenté de plantes vivaces et graminées, une cabane avec un toit végétal, une prairie entourée d’arbres centenaires. Partager les idées et les conseils fait partie de l’accueil et de la visite.

Equipements / services :

  • Parking privé, parking autocar et camping-car.
  • W.C.
  • Moyens de paiement acceptés sur place : chèques bancaires et postaux, Espèces.
  • Accessibilité partielle aux personnes à mobilité réduite.
  • Animaux de compagnie acceptés en laisse.

Période d’ouverture :

  • De 14h à 18h30 le dimanche
    • Du dernier dimanche de mai au 2ème dimanche de juillet.
    • Tous les jeudis et vendredis de juin, juillet et août (jusqu’à mi-août).
  • Groupes sur rendez-vous en dehors des périodes d’ouverture.
  • Ouvert pour le Neurodon.

Tarifs :

  • Adultes : 4€
  • Gratuité pour les – de 14 ans.
  • Tarifs groupes, nous consulter.